Ah, les Fidji ! Ses lagons turquoise, le sable fin qui s’échappe entre les orteils, et cette douce insouciance qui nous berce au rythme des vagues… Qui ne rêverait pas d’y rester pour toujours ?

Et pourtant, même le plus beau des paradis insulaires finit par laisser place à une nouvelle aventure. Pour moi, le chant des vagues fait maintenant écho à l’appel vibrant d’une tout autre destination : la Corée du Sud !
Quel contraste saisissant, n’est-ce pas ? On quitte la sérénité des îles pour plonger tête la première dans l’effervescence d’une culture à la pointe, où tradition et modernité dansent un ballet fascinant.
La transition entre ces deux mondes peut sembler vertigineuse, et je sais que beaucoup d’entre vous se posent mille questions sur ce grand saut. Comment organiser ce périple qui traverse la moitié du globe ?
Quelles sont les petites astuces pour que le voyage se passe sans accroc, surtout quand on passe d’un rythme ultra décontracté à la frénésie asiatique ?
Je vous avoue que même moi, avec toute mon expérience de baroudeuse, j’ai pris le temps de peaufiner les détails pour rendre ce retour aussi fluide que possible.
De la gestion des vols interminables aux formalités d’entrée qui peuvent parfois nous donner des sueurs froides, j’ai tout testé, tout expérimenté, pour vous épargner les tracas inutiles.
Car oui, on veut que le voyage soit une partie de plaisir, pas un casse-tête ! Préparez-vous à découvrir comment j’ai transformé ce long chemin de retour en une nouvelle étape passionnante, en partageant tous mes secrets pour un voyage des Fidji à la Corée du Sud réussi.
Accrochez-vous, car on va découvrir ensemble toutes les clés pour optimiser ce périple, des billets d’avion aux premières explorations coréennes. On va voir ça ensemble de manière très précise.
Préparer son grand saut : les formalités avant le départ
Ah, le moment où l’on commence à rêver du prochain chapitre ! Après la quiétude des Fidji, le simple fait de penser aux démarches administratives pour la Corée du Sud pourrait sembler un peu lourd.
Mais croyez-moi, une bonne préparation, c’est la clé d’un voyage serein, et j’ai appris ça à mes dépens après quelques mésaventures passées. Personnellement, j’ai toujours un carnet où je note toutes les petites choses à faire, des plus évidentes aux plus insoupçonnées.
Pour la Corée, la bonne nouvelle, c’est que pour nous, Français, l’entrée est relativement simple. Fini le casse-tête des visas complexes si vous venez pour un court séjour touristique.
Cependant, la Corée du Sud a instauré le système K-ETA (Korea Electronic Travel Authorization) qu’il ne faut absolument pas négliger. C’est une démarche en ligne, assez rapide si on a tous les documents sous la main, mais qui demande un peu d’attention pour bien remplir toutes les informations.
J’ai vu des amis se faire refouler pour des détails, alors prenez le temps ! Le passeport, bien sûr, doit être valide au moins six mois après la date prévue de votre retour.
Et n’oubliez pas non plus de vérifier les dernières recommandations sanitaires ou les éventuelles exigences de quarantaine qui peuvent évoluer. C’est un point crucial, surtout après ces dernières années où les choses ont bien changé.
Mon petit secret, c’est de me créer une checklist numérique sur mon téléphone pour ne rien oublier et de mettre des rappels !
Le K-ETA : votre sésame numérique pour la Corée
Le K-ETA est devenu un incontournable pour la plupart des voyageurs exemptés de visa. C’est un peu comme l’ESTA pour les États-Unis. Il faut le demander en ligne, au moins 72 heures avant votre vol, mais je vous conseille vraiment de le faire bien plus tôt, juste pour être tranquille.
J’ai personnellement rempli le formulaire environ un mois avant mon départ, histoire de ne pas stresser au dernier moment. Le site est en anglais et en coréen, mais il est assez intuitif.
Il vous sera demandé des informations personnelles, votre numéro de passeport, votre adresse en Corée (même si c’est un hôtel pour les premières nuits), et quelques questions sur vos antécédents de voyage.
Le coût est d’environ 10 000 wons coréens. Une fois approuvé, il est valide pendant deux ans, ce qui est super pratique si vous prévoyez de revenir !
Vaccins et assurances : les indispensables santé
Si les Fidji sont un havre de paix, les préoccupations sanitaires sont différentes en Asie. Pour la Corée du Sud, il n’y a pas de vaccins obligatoires spécifiques pour nous, mais il est toujours recommandé d’être à jour sur les vaccins universels (DTCP, hépatite B, etc.).
J’ai toujours une trousse de premiers secours bien fournie avec moi, même pour les petits bobos du quotidien. Mais surtout, et ça, je ne le dirai jamais assez : l’assurance voyage !
C’est non négociable. Un accident est vite arrivé, une valise perdue, un vol annulé… Croyez-moi, j’ai eu ma part de surprises et avoir une bonne assurance m’a épargné bien des soucis financiers.
Vérifiez bien les couvertures pour les frais médicaux, le rapatriement, et l’annulation de voyage.
Ma feuille de route aérienne : l’art de dompter les longs courriers
Passer des Fidji à la Corée du Sud, ce n’est pas un petit saut de puce. C’est une véritable odyssée aérienne qui peut durer des heures, voire des jours, avec escales.
Moi qui adore le voyage en lui-même, je vois ces longs courriers comme une opportunité de me déconnecter, de lire, d’écouter de la musique, ou de simplement rêver un peu.
Le truc, c’est de bien choisir ses vols. Entre les Fidji et la Corée, il y a rarement des vols directs, donc il faut s’attendre à au moins une, voire deux escales.
Les options les plus courantes sont souvent via l’Australie (Sydney, Melbourne) ou la Nouvelle-Zélande (Auckland), puis un vol vers Incheon (Séoul). J’ai personnellement opté pour une escale plus longue à Sydney, ce qui m’a permis de me dégourdir les jambes et de passer une nuit dans un vrai lit avant le second grand tronçon.
Ce petit luxe fait toute la différence sur la fatigue. N’hésitez pas à regarder les différentes compagnies aériennes et leurs alliances pour optimiser vos points fidélité si vous en avez.
La qualité du service à bord est aussi un critère important pour moi, surtout pour ces longues heures.
Optimiser ses escales et son confort en vol
Quand on a plusieurs heures d’escale, il y a deux écoles : soit on fonce vers le lounge pour se reposer, soit on en profite pour explorer un peu la ville si le temps le permet et si les formalités le permettent.
À Sydney, j’ai choisi la deuxième option, une petite virée en ville pour sentir le pouls australien une dernière fois avant de plonger en Asie. Pour le vol lui-même, mon kit de survie est simple : un bon coussin de voyage (le mien est en mousse à mémoire de forme, un must !), un masque de sommeil, des bouchons d’oreille, une bouteille d’eau réutilisable que je remplis après les contrôles, et quelques snacks sains.
Les écouteurs à réduction de bruit sont aussi un investeissement que je ne regrette absolument pas, ça change la vie pour ces longs trajets où l’on veut juste un peu de calme.
Gérer le décalage horaire avec brio
Le décalage horaire est l’ennemi numéro un du voyageur longue distance, mais on peut le dompter ! Entre les Fidji et la Corée du Sud, la différence est assez significative, et j’ai toujours une petite stratégie.
Quelques jours avant le départ, j’essaie de me coucher et de me lever un peu plus tôt ou plus tard, en fonction de la direction, pour commencer à habituer mon corps.
Pendant le vol, j’essaie de manger et de dormir aux heures locales de ma destination. Une fois arrivée, la lumière naturelle est votre meilleure amie : exposez-vous au soleil le matin, même si vous êtes fatiguée, pour aider à recalibrer votre horloge interne.
Et surtout, évitez les siestes trop longues les premiers jours. Ça demande un petit effort, mais ça vaut le coup pour profiter pleinement dès les premières heures sur place.
L’arrivée en Corée du Sud : premières impressions et démarches essentielles
Ça y est ! Après des heures de vol, le moment magique où les roues touchent le tarmac de l’aéroport international d’Incheon. Cette arrivée, pour moi, c’est toujours un mélange d’excitation et de légère appréhension.
Incheon est un aéroport incroyablement moderne, efficace, et immense ! C’est une expérience en soi. Dès que vous sortez de l’avion, vous êtes plongée dans cette ambiance coréenne, avec les annonces en coréen et en anglais, la propreté impeccable et le sentiment d’organisation.
Le passage de l’immigration est généralement fluide si votre K-ETA est en ordre. Il suffit de suivre les panneaux et de ne pas hésiter à demander de l’aide si vous êtes perdue, le personnel est très serviable.
La récupération des bagages se fait rapidement. Une fois les valises récupérées, la première étape est de se connecter !
Se connecter au monde : carte SIM et transport local
Dès l’arrivée à Incheon, je vous conseille vivement d’acheter une carte SIM locale ou de récupérer votre routeur Wi-Fi précommandé. Personnellement, j’opte toujours pour une carte SIM prépayée illimitée, c’est ce qu’il y a de plus pratique.
Il y a plusieurs opérateurs (KT, SK Telecom, LG U+) avec des kiosques directement dans l’aéroport. C’est rapide et ça vous permet d’avoir accès à Internet et aux applications de navigation dès la sortie.
Pour rejoindre Séoul, le moyen le plus simple et le plus efficace est l’AREX (Airport Railroad Express). Il y a deux types de trains : l’Express Train qui va directement à la gare de Séoul sans arrêt, et le All Stop Train qui dessert plusieurs stations.
L’Express Train est un peu plus cher mais tellement rapide et confortable.
| Service | Recommandation | Prix indicatif (KRW) | Notes |
|---|---|---|---|
| K-ETA | Demande en ligne avant le départ | 10 000 | Valide 2 ans, obligatoire pour touristes français |
| Carte SIM locale | Acheter à l’aéroport | 30 000 – 60 000 | Données illimitées pour 1-2 semaines |
| AREX Express Train | Depuis Incheon vers Séoul Station | 9 500 – 15 000 | Rapide et confortable (environ 45 min) |
| T-Money Card | Indispensable pour transports en commun | 2 500 (carte) + recharges | Utilisable métro, bus, taxis, supérettes |
| Assurance Voyage | Indispensable | Variable | Couverture médicale, annulation, perte de bagages |
La T-Money : votre passe partout en Corée
Une fois votre carte SIM en poche et les bagages récupérés, la prochaine étape est de vous procurer une carte T-Money. C’est la carte de transport coréenne, et elle est absolument indispensable !
On peut l’acheter et la recharger dans n’importe quelle station de métro, supérette (comme 7-Eleven, CU, GS25) ou même dans l’aéroport. Elle est valable pour le métro, les bus, et même certains taxis.
Non seulement c’est super pratique pour ne pas avoir à acheter un ticket à chaque trajet, mais en plus, les tarifs sont légèrement plus avantageux. J’ai la mienne depuis des années, et elle me suit partout.
C’est un peu un symbole de l’intégration dans le quotidien coréen, ce petit bip à chaque passage !
S’immerger dans le quotidien coréen : mes astuces pour une transition douce
Après l’excitation de l’arrivée et les premières formalités, vient le moment de se plonger corps et âme dans cette nouvelle réalité. Et la Corée du Sud, c’est un choc culturel (positif !) garanti quand on vient des Fidji.
Ici, tout va plus vite, les lumières sont plus vives, le rythme est effréné. Mais c’est ça qui est génial ! Pour ne pas être submergée, j’ai mes petites techniques pour adoucir la transition.

La première, c’est d’embrasser l’inconnu. N’ayez pas peur de vous perdre un peu dans les rues de Séoul, de goûter des plats que vous ne connaissez pas, ou d’essayer de dire quelques mots en coréen.
Les Coréens apprécient énormément les efforts, même les plus timides. J’ai trouvé que les interactions deviennent tout de suite plus chaleureuses.
La langue et les bonnes manières : les bases pour interagir
Même si beaucoup de jeunes Coréens parlent anglais, surtout dans les grandes villes et les zones touristiques, apprendre quelques phrases de base en coréen peut changer toute votre expérience.
“Annyeonghaseyo” (bonjour), “Kamsahamnida” (merci), “Juseyo” (s’il vous plaît) sont des incontournables. Ce sont de petits mots, mais ils ouvrent des portes et montrent votre respect pour la culture locale.
J’ai aussi remarqué que la notion de “ppali ppali” (vite, vite !) est très présente ici, une sorte de moteur qui anime la société coréenne. Mais ne vous sentez pas obligée de courir partout, prenez votre temps pour observer et vous adapter à votre rythme.
Une autre chose importante : le respect des aînés. C’est une valeur fondamentale en Corée, et la hiérarchie est souvent visible dans la manière dont les gens interagissent.
La cuisine coréenne : un voyage gustatif à ne pas manquer
Oubliez la fraîcheur des fruits de mer fidjiens, ici on passe à une explosion de saveurs complètement différente ! La cuisine coréenne est un véritable délice, et c’est une part immense de l’expérience culturelle.
Le kimchi est omniprésent, bien sûr, mais la richesse est tellement plus vaste. J’ai personnellement eu un coup de cœur pour le bibimbap (riz mélangé avec légumes, viande et œuf), les tteokbokki (gâteaux de riz épicés) que j’adore grignoter en street food, et bien sûr, le barbecue coréen.
N’hésitez pas à vous aventurer dans les marchés traditionnels comme Gwangjang Market pour goûter à des spécialités locales dans une ambiance vibrante.
C’est là que j’ai trouvé mes meilleurs souvenirs culinaires et fait les rencontres les plus authentiques.
Explorer la Corée : au-delà des guides touristiques classiques
Bien sûr, Séoul regorge de sites iconiques : le palais de Gyeongbokgung, la tour Namsan, le quartier branché de Gangnam, le charmant Bukchon Hanok Village… Ce sont des incontournables que j’ai visités et revisités avec toujours autant de plaisir.
Mais ce qui rend un voyage vraiment unique, c’est de s’aventurer hors des sentiers battus, de découvrir les petites pépites que seuls les locaux connaissent, ou du moins, que les guides n’affichent pas en première page.
Mon expérience aux Fidji m’a appris à apprécier la beauté des choses simples et à chercher l’authenticité, et cette philosophie, je l’applique aussi ici.
La Corée du Sud est un pays de contrastes, où la modernité ultra-connectée côtoie des traditions millénaires et des paysages naturels à couper le souffle.
Les charmes cachés des provinces coréennes
Séoul est fascinante, mais la Corée, c’est tellement plus ! J’ai découvert la beauté paisible de Gyeongju, l’ancienne capitale de Silla, un véritable musée à ciel ouvert avec ses tumulus royaux et ses temples bouddhistes.
C’est un voyage dans le temps qui offre un contraste saisissant avec la frénésie de Séoul. Ou encore, la ville portuaire de Busan, avec ses plages animées, son marché aux poissons de Jagalchi et son ambiance décontractée.
Chaque province a sa propre identité, ses spécialités culinaires, ses festivals. Louer une voiture pour explorer l’île de Jeju, c’est aussi une expérience incroyable, avec ses paysages volcaniques uniques, ses plages de sable noir et ses “haenyeo”, ces plongeuses légendaires.
N’ayez pas peur de prendre le train à grande vitesse (KTX) et de vous laisser porter par l’aventure.
S’immerger dans la K-culture au-delà des K-Pop
La K-Pop et les dramas coréens ont conquis le monde, et c’est une excellente porte d’entrée pour la culture coréenne. Mais il y a tellement plus à découvrir.
Participer à un cours de cuisine coréenne pour apprendre à faire son propre kimchi, assister à un spectacle de danse traditionnelle ou de percussion, ou même s’essayer à la calligraphie : ce sont des expériences qui vous connectent profondément à l’âme du pays.
J’ai personnellement passé une après-midi mémorable à apprendre les bases du taekwondo, et même si je n’étais pas très douée, l’énergie et la discipline de cet art martial m’ont vraiment impressionnée.
C’est en allant au-delà de ce que l’on voit à la télévision que l’on commence vraiment à comprendre la richesse de cette culture.
Gérer son budget entre deux mondes : mon expérience financière
Après la simplicité de la vie aux Fidji, où le budget peut être assez maîtrisé pour certains aspects, la Corée du Sud présente un coût de la vie différent.
Séoul, en particulier, peut être une ville chère, surtout si l’on ne fait pas attention. C’est une métropole moderne, et les prix peuvent parfois rivaliser avec ceux de Paris ou d’autres grandes capitales européennes.
Cependant, avec quelques astuces et une bonne planification, il est tout à fait possible de profiter pleinement de votre séjour sans vider votre portefeuille.
J’ai appris, au fil de mes voyages, à jongler entre les plaisirs et les économies, et la Corée ne fait pas exception.
Monnaie, cartes et applications de paiement
La monnaie locale est le Won coréen (KRW). Il est toujours bon d’avoir un peu d’argent liquide sur soi, surtout pour les petits marchés ou les vendeurs de rue, mais la Corée est une société très avancée en matière de paiements numériques.
Les cartes bancaires internationales (Visa, Mastercard) sont acceptées presque partout. Personnellement, j’utilise une carte de voyage sans frais de change pour optimiser mes dépenses.
Les applications de paiement comme Kakao Pay ou Naver Pay sont ultra populaires ici, mais elles nécessitent généralement un compte bancaire coréen. Par contre, les paiements sans contact avec votre téléphone sont monnaie courante.
Hébergement et transport : des choix intelligents
L’hébergement représente souvent une part importante du budget. À Séoul, on trouve de tout : des hôtels de luxe, des boutiques hôtels branchés, mais aussi des guesthouses conviviales et des auberges de jeunesse très bien tenues.
Pour un séjour plus long, la location d’un appartement via des plateformes peut être une option intéressante. Le métro et les bus sont incroyablement efficaces et abordables, surtout avec la carte T-Money.
Oubliez les taxis si vous êtes soucieuse de votre budget, sauf en cas de réelle nécessité ou de sortie tardive. Les transports en commun sont votre meilleur allié pour explorer la ville à moindre coût.
À la fin de cet article
Alors, mes chers explorateurs, ce grand saut des plages idylliques des Fidji vers l’effervescence de la Corée du Sud, c’est bien plus qu’un simple changement de longitude. C’est une véritable transformation, une plongée dans un monde à la fois ancien et ultra-moderne. J’espère sincèrement que mes partages, mes petites astuces tirées de mes propres aventures, vous auront donné l’envie et surtout la confiance nécessaire pour préparer votre propre épopée coréenne. N’oubliez jamais : le voyage commence bien avant le décollage, dans la planification, les rêves et les recherches. Chaque détail compte pour transformer une simple visite en une expérience inoubliable et profondément personnelle. À vous les merveilles du Pays du Matin Calme !
Informations utiles à connaître
1. Le K-ETA : Pour nous, voyageurs français, le K-ETA (Korea Electronic Travel Authorization) est temporairement suspendu jusqu’au 31 décembre 2025 pour encourager le tourisme. Cependant, il est crucial de vérifier les dernières mises à jour avant votre départ, car les règles peuvent évoluer. S’il est réintroduit, faites votre demande bien en avance sur le site officiel (www.k-eta.go.kr) pour un séjour sans visa de moins de 90 jours.
2. L’assurance voyage : Les coûts médicaux en Corée du Sud peuvent être très élevés pour les étrangers. Une assurance voyage complète, couvrant les frais médicaux, le rapatriement et l’annulation, est fortement recommandée. Le Ministère des Affaires étrangères français insiste sur l’importance de cette couverture.
3. La T-Money : Cette carte de transport est indispensable ! Achetez-la et rechargez-la dès votre arrivée à l’aéroport ou dans une supérette. Elle est valable pour le métro, les bus, et même certains taxis, rendant vos déplacements fluides et économiques.
4. La connectivité : Une carte SIM locale ou un routeur Wi-Fi (que vous pouvez précommander) est la meilleure option pour rester connecté(e) dès votre arrivée. Les opérateurs comme KT, SK Telecom ou LG U+ ont des kiosques pratiques à l’aéroport d’Incheon.
5. Au-delà de Séoul : Bien que la capitale soit fascinante, n’hésitez pas à explorer les provinces. Des villes comme Gyeongju (ancienne capitale de Silla) ou Busan (ville portuaire dynamique) offrent des trésors culturels et des paysages magnifiques, facilement accessibles via le KTX (train à grande vitesse).
Importance des expériences culturelles et des astuces locales
Dans ce périple entre deux mondes, j’ai eu à cœur de vous partager non seulement les aspects pratiques, mais aussi l’âme de cette transition. Le secret d’un voyage réussi en Corée du Sud, c’est cette alchimie entre une préparation méticuleuse et une immersion totale, le cœur grand ouvert. Mon expérience m’a appris que chaque détail, du choix de l’assurance voyage aux quelques mots de coréen appris, tisse la toile de souvenirs précieux. J’ai personnellement trouvé qu’en m’aventurant hors des sentiers battus, en goûtant à la cuisine locale dans des marchés animés, ou en prenant le temps de comprendre le “ppali ppali”, j’ai pu me connecter bien plus profondément avec la culture coréenne.
Ce que je peux vous assurer, c’est que la Corée est un pays où l’efficacité et la gentillesse se rencontrent. Les transports sont un modèle du genre, et avec une carte T-Money en poche, vous vous sentirez vite comme un local. Côté budget, oui, Séoul peut être coûteuse, mais comme je l’ai découvert, il est tout à fait possible de s’adapter en privilégiant les transports en commun et en savourant la street food. J’ai aussi remarqué qu’un sourire et un effort, même minime, pour parler coréen sont toujours accueillis avec chaleur. Ce blog est le fruit de mes propres explorations et de mes envies de partager ce qui m’a véritablement touchée et ce qui, je l’espère, vous sera utile pour vivre une aventure coréenne riche de sens.
Je crois fermement que le vrai voyageur est celui qui sait s’adapter, qui apprend de chaque rencontre et qui embrasse les contrastes. Des formalités administratives simplifiées (pour l’instant !) à la richesse des expériences culturelles offertes, la Corée du Sud est une destination qui ne vous laissera pas indifférent(e). En tant qu’influenceuse passionnée, mon objectif est de vous donner les clés pour que votre voyage soit non seulement sans accroc, mais aussi profondément enrichissant et personnel. Alors, préparez vos valises, ouvrez votre esprit, et laissez-vous emporter par la magie de la Corée ! C’est une aventure qui vaut vraiment le coup d’être vécue, croyez-moi sur parole.
Questions Fréquemment Posées (FAQ) 📖
Q: Comment gérer au mieux ce long voyage des Fidji à la Corée du Sud et le fameux décalage horaire ?
R: Ah, le voyage en lui-même ! C’est souvent la première montagne à gravir. Pour ma part, j’ai constaté que le vol entre les Fidji (souvent via Nadi) et la Corée du Sud (principalement Séoul) est généralement long, avec au moins une escale.
La compagnie Korean Air est d’ailleurs une excellente option, car elle propose des vols relativement directs et j’ai même entendu dire qu’elle offrait parfois une nuit d’hôtel en escale à Séoul pour les longs transits au retour !
C’est un détail qui change tout pour se reposer un peu avant de poursuivre l’aventure. Mon conseil personnel, c’est de bien choisir ses horaires de vol.
J’essaie toujours d’arriver en Corée en début de journée. Ça permet de “pousser” un peu la journée et de se forcer à s’adapter au rythme local dès le premier soir.
Buvez énormément d’eau pendant le vol, évitez l’alcool, et surtout, levez-vous et marchez toutes les deux heures. C’est un peu contraignant, je sais, mais votre corps vous remerciera !
Une fois sur place, exposez-vous à la lumière du jour dès que possible et essayez de manger aux heures des repas coréens, même si vous n’avez pas faim.
J’ai appris que c’est crucial pour réinitialiser son horloge interne. Les premiers jours sont fatigants, mais en persévérant, on s’adapte beaucoup plus vite qu’on ne le croit !
Q: Quelles sont les formalités d’entrée en Corée du Sud pour les voyageurs français, surtout en venant d’un pays lointain comme les Fidji ?
R: Excellente question, car les règles peuvent changer ! Pour nous, citoyens français, la bonne nouvelle, c’est que pour les courts séjours touristiques (moins de 90 jours), nous sommes dispensés de visa.
Cependant, il est important de savoir qu’il y a eu des périodes où le K-ETA (Korea Electronic Travel Authorization) était obligatoire. Mais la très bonne nouvelle, c’est que dans le cadre d’un plan de relance du tourisme et de la célébration du “Visit Korea Year 2023-2024”, cette exigence de K-ETA a été temporairement suspendue pour 22 pays, dont la France, jusqu’au 31 décembre 2025 !
Donc, si vous voyagez d’ici fin 2025, vous n’aurez pas besoin de demander le K-ETA. Il vous faudra bien sûr un passeport valide. Je recommande toujours d’avoir un passeport dont la validité dépasse de quelques mois la date prévue de votre retour, juste pour être tranquille.
À l’arrivée, vous devrez peut-être remplir une carte d’arrivée et un formulaire de déclaration en douane. Et un petit conseil d’ami : certains sites non officiels proposent le K-ETA à des tarifs exorbitants ou délivrent même de faux documents.
Si jamais le K-ETA redevient obligatoire, assurez-vous de le demander exclusivement via le site officiel du K-ETA !
Q: Comment s’adapter en douceur à la culture coréenne et à son rythme effréné après la douce vie insulaire des Fidji ?
R: C’est le grand défi, n’est-ce pas ? Passer du “Fiji time” où tout est lent et relaxant, à la rapidité coréenne peut être un choc culturel, je l’ai vécu !
Mon premier conseil, c’est d’embrasser l’apprentissage. Les Coréens apprécient énormément les efforts, même minimes, pour parler quelques mots de coréen.
Apprendre des phrases basiques comme “Annyeonghaseyo” (bonjour), “Gamsahamnida” (merci), ou “Juséyo” (s’il vous plaît, quand on commande) peut faire des merveilles pour briser la glace.
J’ai personnellement trouvé que la carte T-Money est votre meilleure amie pour les transports en commun ! On l’achète dans les supérettes comme 7-Eleven ou GS25 pour quelques milliers de wons (environ 2,5 à 4 euros pour la carte vide), et on la recharge facilement.
Elle est indispensable pour le métro, le bus et même certains taxis, et rend les déplacements tellement fluides et même un peu moins chers que les tickets unitaires.
Côté mode de vie, attendez-vous à un rythme plus rapide, des rues animées et une culture du travail très présente. J’ai constaté que les Coréens sont très respectueux, et il est bon d’observer leurs coutumes : par exemple, ne pas mettre ses chaussures à l’intérieur d’une maison, et s’incliner légèrement en signe de respect est toujours bien perçu.
Ne vous offusquez pas si on vous bouscule un peu dans la rue ; c’est juste le rythme de la ville ! Enfin, n’hésitez pas à goûter à tout, à explorer les marchés traditionnels comme Gwangjang Market, et à vous perdre dans les ruelles de Séoul.
La Corée est un pays incroyablement sûr et accueillant, et même si le contraste est frappant, son énergie est absolument contagieuse !






